John Hamilton (PDG de la compagnie pétrolière Norvégienne Panoro) : Le site de Sfax est très prometteur
La compagnie pétrolière et gazière norvégienne Panoro Energy ASA vient d’annoncer l’officialisation de l’acquisition de DNO Tunisia AS et la clôture réussie des sursouscriptions de la valeur du placement privé d’actions.
Dans un communiqué diffusé le lundi 30 juillet 2018, Panoro s’est félicité de l’acquisition définitive de DNO Tunisia AS et a ajouté que toutes les conditions ont étés remplies afin de procéder au règlement du placement privé, pour émettre de nouvelles actions et la distribution d’actions propres.
Le PDG de Panoro, John Hamilton, qui est actuellement en Tunisie pour clore ce dossier d’acquisition a déclaré dans ce cadre : «Nous sommes très heureux de l’aboutissement de cette transaction avec DNO, ce qui contribuera au développement de notre société. Cette acquisition vient compléter notre portefeuille en E&P (Exploration and Production) et va nous permettre d’ouvrir une panoplie de nouveaux projets. Notre capacité opérationnelle profitera nettement de l’équipe compétente basée en Tunisie, ce qui nous aidera à atteindre vite le développement planifié dans ce pays. »
Hamilton a par ailleurs démenti toutes les rumeurs qui ont circulé sur les réseaux sociaux concernant le sérieux de sa compagnie et sur ses capacités à tenir ses engagements, ajoutant que ces rumeurs sont malintentionnées et que Panoro qui est une société de renommée dans le domaine de l’énergie n’a rien à cacher sur la nature de son financement et sur ses investissements surtout qu’elle est cotée dans la Bourse norvégienne.
Il a aussi déclaré qu’il s’agit certes d’une moyenne compagnie pétrolière mais qu’elle a de grandes ambitions pour se développer surtout en Afrique où elle exerce exclusivement actuellement particulièrement au Nigeria, au Gabon et maintenant en Tunisie.
Il a expliqué cet investissement dans notre pays malgré la période difficile par laquelle passe le pays et le climat social trouble, par le fait que le potentiel est intéressant et prometteur en Tunisie pour les entreprises de taille moyenne, qui ne cherchent pas les gros projets comme c’est le cas pour les grandes multinationales du domaine pour lesquelles le site Tunisien peut s’avérer non intéressant.
John Hamilton a ajouté que les prospections effectuées par DNO dans le cadre du permis d’exploration offshore de Sfax, de la concession de Ras El Besh et du permis d’exploration offshore de Hammamet sont très prometteuses et ont démontré qu’il existe un réel potentiel en pétrole.
D’un autre côté, le PDG de Panoro a ajouté que tous les employés de DNO Tunisie vont garder leur emploi dans le cadre de la transaction et que sa société respectera tous les engagements de DNO, ainsi que les legislations de travail en Tunisie.
Il est à signaler que Panoro a conservé un solde de trésorerie de 8,6 millions de Dollars US de DNO Tunisia AS, reflétant la contribution partielle de DNO aux obligations de travail restantes et à l’appui de la capacité de Panoro à développer et à débloquer les valeurs actives.
Grâce à sa participation dans Panoro, DNO recevra une contrepartie différée d’un montant maximum de 13,2 millions de dollars, versé au titre de la production future du permis d’exploration offshore du site très prometteur de Sfax qui entrera en exploitation avant la fin de l’année 2019.
Selon le PDG de Panoro John Hamilton, trois opportunités ont été déjà répertoriés dans la cadre de la prospection effectuée dans la région de Sfax : Salloum-1 avec une capacité potentielle à travers les tests de 1.800 barils de pétrole par jour pour une capacité totale de 5 millions de barils, Ras El Besh avec une capacité potentielle à travers les tests d’environ 800 barils par jour pour une capacité totale de 5 millions de barils, Jawhara-1 avec une capacité potentielle à travers les tests de 1.200 barils par jour pour une capacité totale de 10 millions de barils.
Il a en outre indiqué que ce site de Sfax est trés vaste et offre d’autres opportunités d’exploration avec un potentiel prometteur pouvant atteindre une capacité totale de production de 250 millions de barils, en se référant aux études faites par l’opérateur partant DNO.